14 mai 2010.
Eva, il est 14 h 32, te voilà en route vers l'aéroport, et j'attends déjà ton retour.
J'attends ce coup de soleil, cet anticyclone de ma vie, dont ma tête a tant besoin. Je suis à la fois triste, très triste, et à la fois content, content de savoir mon fils chéri, en vacances, disponible, pour sa petite famille, rien qu'à lui, à vous quatre avec la belle Nina.
Cette situation extraordinaire où l'on part avec ses enfants dans le fond de la voiture, et personne d'autre, je sais comment je l'ai aimé cette situation, c'est pourquoi, je sais que vous y avez droit et j'en suis content.
Avant-hier, je t'ai gardé près de moi toute la journée, j'en suis sorti fourbu mais heureux, j'ai été payé cash, merci ma petite Eva. Peu importe si je serai toujours payé en retour, ce n'est pas très important, car avec ses petits-enfants comme avec ses enfants, le bonheur est d'offrir pas de recevoir. De toute manière, là comme ailleurs, je ne serai pas en tête du hit parade, ce dernier n'est jamais atteint par les êtres authentiques, sincères et justes, ce que je te souhaite d'être, car on ne le devient pas.
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